Animal Flow

L’Animal Flow est une forme de conditionnement physique au poids du corps qui combine des postures et transitions inspirées des déplacements « animaliers » — marchers à quatre pattes, sauts, rampements, transitions complexes — en une suite fluide. Cette approche contraste avec les modèles plus linéaires (par exemple, le « faire des séries de squats, presses, tirages isolés ») où les mouvements sont segmentés, unidirectionnels et très ciblés.

1. Activation musculaire, stabilisation et mobilité

Une étude de 2020 sur 42 sujets a montré que l’ajout de séances d’Animal Flow (2 × 60 minutes par semaine pendant 8 semaines) conduisait à des améliorations significatives du score FMS (Functional Movement Screen), des amplitudes musculaires articulaires (hanche, rotation latérale, extension de l’épaule) comparé à un groupe contrôle. PubMed+2Animal Flow+2 Cela suggère que ce type d’entraînement améliore la mobilité, la stabilité globale et la qualité de mouvement (capacité à bouger plus librement et en sécurité). Lippincott+2Animal Flow+2

L’Animal Flow, à cause de la nature quadrupède des mouvements, engage fortement les muscles du tronc (core) et favorise la proprioception — la sensibilité à la position des membres dans l’espace. Animal Flow+2Animal Flow+2

2. Dépense énergétique et intensité relative

Une autre étude a mesuré la dépense énergétique (via calorimétrie indirecte) d’une séance débutante d’Animal Flow et l’a comparée à la marche sur tapis (auto-rythme et matchée en fréquence cardiaque). Résultat : l’AF produit une dépense d’environ 6,7 kcal/min et une intensité de ~5,4 METs, soit un niveau modéré d’effort. PMC La phase « Flow » (la partie la plus fluide et continue) générait même ~8,7 kcal/min — un pic d’intensité notable. PMC En comparaison à une marche auto-rythmée, l’AF est nettement plus exigeant ; comparé à une marche « dirigée » (même fréquence cardiaque), les valeurs sont proches ou légèrement inférieures selon le segment. PMC

Donc, l’Animal Flow peut remplir les critères d’activité modérée à vigoureuse, selon l’intensité choisie.

3. Aspects cognitifs, motricité et variabilité

Des travaux sur les mouvements du style animal flow ont observé des effets positifs sur la flexibilité cognitive (capacité à s’adapter, inhiber des réponses) et sur la réposition articulaire (sensibilité à la position des articulations). Dans une étude de 2016, un protocole de mouvements quadrupèdes a produit des améliorations des erreurs de persévération au Wisconsin Card Sorting Task, ce qui n’a pas été observé dans le groupe témoin. Animal Flow

L’Animal Flow, avec ses transitions complexes, ses changements de direction, ses combinaisons de plans de mouvement (sagittal, frontal, rotationnel) stimule la variabilité motrice, l’adaptabilité du système neuromusculaire — ce que peu d’entraînements linéaires offrent. Plusieurs praticiens soulignent que cet aspect ludique et fluide permet de “réapprendre à bouger” et d’éviter la rigidité de certaines routines habituelles. Le Guardian+2Animal Flow+2

4. Synthèse : ce que l’Animal Flow apporte de plus

• Il combine mobilité, stabilité, coordination, proprioception et dépense énergétique dans un seul entraînement.

• Il améliore la qualité du mouvement, la fluidité, la conscience corporelle — ce que beaucoup d’entraînements linéaires négligent.

• Il offre une approche plus “holistique” qui peut compléter les routines traditionnelles : par exemple, on peut insérer des séquences d’Animal Flow en échauffement, en récupération active ou pour stimuler les chaînes musculaires profondes. Animal Flow+1

• Il peut être plus engageant mentalement et ludique, ce qui peut favoriser la motivation et l’adhésion sur le long terme.